Gendarmerie Impériale

 

L’arrêté du 12 thermidor an IX (31 juillet 1801) règle la composition et l’organisation de la gendarmerie en la constituant en 26 légions. Elle est composée de 1.750 brigades et de 750 brigades à pied.

Chaque brigade sera composée d’un sous-officier et de cinq gendarmes.

Par décision de Sa Majesté l’empereur Napoléon Ier du 26 brumaire an XIII (17 novembre 1804), la gendarmerie prend la dénomination de gendarmerie impériale.

L’uniforme de gendarme de 1804 à 1815

gendarmes[1]

L’habit sera de drap bleu impérial, et doublé de drap « casimir« . Il sera coupé de manière à ne former qu’un pli, et croiser par derrière et sera assez large pour qu’il puisse s’agrafer aisément sur la poitrine par-dessus une veste sans manches.

La veste de couleur chamois, doublée de toile de coton blanche, la veste est avec des poches et sans manches, en « amadis« , garnie de deux petits boutons. Le devant est fermé de douze petits boutons argent.

Le gilet est en drap bleu, à manche et poche et garni de petits boutons argent.

Les boutons, ont dans leur centre, l’aigle avec la couronne impériale ; au-dessous, le numéro de la légion et sur le pourtour sera écrit ces mots, « GENDARMERIE IMPERIALE« .

Le bicorne du gendarme, la forme du chapeau aura 120 mm, de profondeur, le derrière aura 225 mm, les ailes auront 185 mm, la corne de devant aura 200 mm, l’inclinaison des ailes sera de 60 mm.

La cocarde : sera tricolore, en partant du centre, les couleurs seront; bleu, rouge, argent, pour les officiers et bleu, rouge, blanc pour les gendarmes.      

Le plumet, sera en plumes de coq teintes en rouge, aura 325 mm de hauteur non compris la tige de baleine. Il aura la forme d’un cône renversé.